Date: 2018-02-05 14:00:06
Réponse de Roland MARION de l’ADEME
Le partage des photos et des vidéos qu’on appelle de « famille » a un impact relativement faible. En effet, l’impact est surtout dû aux infrastructures plutôt qu’aux utilisateurs.
Une étude australienne s’est intéressée à la consommation générée par le partage et le téléchargement de photos sur Facebook et on voit que pour la mise en ligne la consommation annuelle est de 12 gigawattheures, dont seulement de 2 gigawattheures côté utilisateurs.
Pour le téléchargement, on est sur une consommation annuelle de 300 gigawattheures dont 100 pour les utilisateurs. Ces chiffres peuvent paraître élevés mais demeurent globalement faibles au regard de la consommation annuelle estimée d’énergie totale de l’Internet, de l’ordre de plusieurs centaines de terawattheures, ce qui équivaut à la consommation d’électricité de pays comme la France ou l’Allemagne, soit mille fois plus.
On voit également que côté « utilisateur », on ne peut pas faire grand chose, contrairement au streaming !
En revanche, cela ne dispense pas d’adopter de bons réflexes. La première recommandation, c’est de penser à trier et à jeter ce dont on n’a plus besoin. A ce titre, mieux vaut stocker vos photos et vidéos en local, c’est-à-dire votre ordinateur, votre tablette, un disque dur, que sur un serveur en externe. Un serveur, même si ça semble virtuel, c’est bien du matériel et de nombreux équipements qui fonctionnent 24H/24 – 7 jours / 7 et qui consomment énormément d’énergie.
Partenariat avec l’INC – Janvier 2018